Sacha Goerg

Ces derniers temps je traine avec Pierre Maurel dans des cafés, on dessine, on boit du thé, la Bohême quoi. À force de se motiver et de parler de l’événement de la fin du mois (le festival d’Angoulême), je me suis mis à préparer un fanzine que je devrais avoir fini à temps pour la grand-messe.

Je n’ai plus fait de fanzine depuis des millénaires. En fait je n’ai jamais été trop versé là dedans. Une fois sorti de l’école et après avoir testé quelques polycopiés dessinés très artisanaux, j’ai commencé à fréquenter l’offset. Ça faisait sans doute plus sérieux de faire des livres imprimés sur des grosses presses...

C’est peut-être le démon de midi, mais lorsque Gilles Rochier – de passage pour quelques jours dans le nord – nous a tanné pour que l’on débarque tous en Charente avec nos photocopies respectives, comme un jeune puceau, j’ai dit oui. Maintenant le cherche un titre, et j’ai encore quatre pages à dessiner.